A l’origine l’appellation Baliz désigne un mouvement mondial destiné à promouvoir les villes portuaires.
À Brest, c’est désormais un projet d’envergure porté par l’association éponyme.
L’idée démarre en 2015 chez Zar Ateliers, espace partagé d’artistes rue Jean Jaurès.
Comment réunir des plasticiens brestois désireux de faire connaitre leurs disciplines et d’ouvrir au public les portes de leurs ateliers
?
En Octobre 2015, 55 artistes répondaient déjà à l’appel.
Baliz s’est progressivement dotée d’un logo, d’une affiche et d’une page facebook pour une visibilité maximale.
Puis l’association a sollicité Sylvie Kwayeb-Fagon, facilitatrice en intelligence collective chez Co & + facilitation, pour créer du lien, mutualiser, apprendre à coopérer, échanger et partager.
A deux semaines de l’événement, l’édition 2017 a déjà enregistré 40 inscriptions en ligne et le flux s’accentue chaque jour.
Répartis sur une vingtaine de lieux, le public pourra découvrir le week-end des 7 & 8 Octobre, ateliers et lieux d’exposition lors d’un circuit balisé à travers la ville. Des artistes au Conquet, Plouguerneau, Landerneau ont également rejoint le mouvement qui se déploie désormais sur tout le département.
L’événement regroupe des artistes aux profils et aux disciplines variées : photographes, sculpteurs, peintres sous toutes ses formes, céramistes, brodeurs ou encore vidéastes.
Les quatre plasticiennes que nous avons interrogées pour la circonstance apportent chacune un éclairage personnel sur le projet.
Charlotte Lachman, art-thérapeute a été séduite par la gouvernance partagée, la magie de l’intelligence collective et le fort désir de s’impliquer des membres fondateurs.
Pour Pacale Loget, plasticienne et spécialisée dans l’estampe, Baliz montre l’importance et la qualité des plasticiens brestois car même si les images sont partout, les créateurs sont moins reconnus. Elle précise également que 80 % de filles créent dans leur cuisine mais restent souvent invisibles. Elles sont conscientes de leur valeur sans toutefois oser franchir le pas vers la notoriété.
Pour Nathalie Beylot-Layens, fondatrice et directrice de l’EMCB et membre des CAE 29, Baliz a pour objectif de faire découvrir l’art, d’inciter à des pratique aux vertus apaisantes.
" Baliz c’est la rencontre de la ville avec ses artistes " résume Stéphanie Max, entrepreneure-salariée dans les CAE 29 " et l’occasion de découvrir des univers, des façons de faire, des pratiques originales ".
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