Depuis 2014, date de son entrée dans les CAE 29, le dessinateur et peintre brestois Tamàs Turzo développe sereinement son activité.
Celle qu’il appelle affectueusement « ma petite entreprise » semble effectivement ne pas connaitre la crise.
Diplômé de l’Ecole Supérieure d’Art de Brest, ce brestois qui se revendique citoyen du monde et à l’allure d’éternel étudiant, est toujours en mouvement.
Mais attention, no stress, tout est fait avec le sourire et sans précipitation.
Monteur cadreur pour TV Résidences puis gestionnaire de sites internet à ses débuts, Tamàs accueillera également en 2012 le public lors de l’exposition Yann Kersalé au Fonds Hélène & Edouard Leclerc de Landerneau.
Lorsqu’apparaissent les Temps d’ Accueil Périscolaires, plus connus sous le nom de TAP, il exercera dans différents établissements du Nord Finistère et a pour mission d’initier les enfants aux arts plastiques.
Il a récemment développé une collaboration sur le plus long terme avec l’association Familles Rurales à Guisseny où il vient d’être recruté comme professeur permanent d’arts plastiques.
L’été, il vend lui-même ses dessins déclinés en cartes postales, dessins à colorier ou encore tote bags sur les marchés. Discuter avec le public et expliquer son travail ont permis à cet expérimentateur dans l’âme de réaliser son étude de marché de façon empirique, ce dont il n’est pas peu fier.
Pour assurer un volume de production suffisant, il a aussi créé sa propre maison d’autoédition baptisée "Brennig Créations". Il peut ainsi vendre également dessins, cartes postales et totebags via les offices de tourisme, les librairies et un réseau de boutiques sélectionnées.
Dans le cadre de son projet « un jour un dessin » il crée également chaque jour un monstre tout droit sorti de son imagination. Tous plus effrayants les uns que les autres, ces monstres, au final plutôt gentils, sont déjà en vente sous forme de cartes postales. Une déclinaison est également prochainement prévue sous forme de jeu de cartes.
Celui qui a beaucoup douté après la fin de son cursus universitaire, puisqu’il a même envisagé de changer de métier pour exercer celui assez inattendu de soudeur, reconnait en riant qu’il n’était pas doué pour la soudure industrielle.
L’appel du dessin et l’envie de faire ce pour quoi il a du talent lui ont permis de trouver sa voie où il chemine avec la force tranquille de celui qui milite pour démocratiser l’art et le faire évoluer parmi les vrais gens au-delà des seuls initiés.
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Portrait réalisé par Gwenaëlle Porsmoguer, Chargée d’accompagnement Marketing, Communication et Développement Commercial CAE 29.