Marie-Agnès Ollier est originaire de Montpellier.
Après une licence de lettres modernes et un BTS, elle débute sa carrière professionnelle à des postes d’assistante de direction.
En 2001, elle se voit proposer une mission ponctuelle pour le Téléthon. La perte de 80 000 images de chèques rend impossible l’édition des reçus fiscaux. Le challenge est de trouver une solution et il faut donc s’armer de patience et retrouver tous les donateurs. À son départ, il n’en reste que 20 000 à identifier, et d’autres prendront le relais pour continuer les appels.
La suite est tout aussi étonnante : c’est chez le couturier Christian Lacroix, lui aussi originaire du Sud, que Marie-Agnès démarre à Paris, de 2001 à 2008, une longue période de collaboration avec la prestigieuse maison de couture.
Rattachée à la direction administrative et financière, elle occupera un poste lié au contrôle de gestion, à l’informatique ainsi qu’aux services généraux. Dans le même temps, elle reprend ses études et obtient un Deug de psychologie.
En 2005, le groupe LVMH vend la marque et c’est le groupe Falic qui reprend la totalité des activités de la société Lacroix, haute couture et prêt-à-porter.
L’esprit a changé : les nouveaux propriétaires veulent de la rentabilité et stopper l’hémorragie liée aux pertes financières.
Marie-Agnès réfléchit alors à élargir ses champs de compétences et débute une formation de correcteur.
En 2008, c’est le retour en province, et elle choisit Brest pour s’installer et réfléchir à ses passions de toujours : les livres et l’écriture. Écrivain ? Beaucoup de candidats pour peu d’élus. Lorsqu’un ami lui conseille d’aider les autres à écrire, elle se lance dans le métier d’écrivain conseil® et crée son activité, baptisée « La voie de la plume ».
Femme de réseau, elle est tour à tour chargée de communication pour l’Association des auberges de jeunesse du Finistère, assistante parlementaire, bénévole au Seamen’s Club de Brest, sans oublier correctrice pour de nombreux éditeurs. La particularité de cette dernière activité, c’est la facilité procurée par le télétravail, et c’est souvent à distance qu’elle corrige thèses, ouvrages, essais et romans.
Parmi ses expériences les plus marquantes de correctrice : une thèse inoubliable sur la Révolution française traitant de la naissance du droit d’association en France, une thèse de psychanalyse sur les superhéros, ou encore un essai sur l’opération Chariot à Saint-Nazaire pendant la Seconde Guerre mondiale.
Membre des CAE 29 depuis mai 2015, c’est là une femme étonnante par son côté battante, toujours curieuse de découvrir de nouvelles choses et qui manifestement aime « les gens ».
Elle confie volontiers apprécier sortir de sa zone de confort et fonctionner rarement en rapport avec le temps réellement passé sur ses travaux. C’est bien plus l’intérêt intellectuel et la rencontre humaine qui l’intéressent.
Dans ses projets, écrire un livre sur l’histoire de la Maison Lacroix, mais pas sans l’aval du fondateur, pour qui il est toujours douloureux d’en parler. Alors elle laisse du temps au temps, mais ne renonce pas. Un jour, peut-être…
Si vous croisez Marie-Agnès, vous ne manquerez pas de la reconnaître à ses cheveux roux, son sac à dos et son pas alerte et décidé. Pour conclure, « no border » pour cette exploratrice du genre humain et de l’histoire, au cerveau toujours en ébullition.
